François est vraiment frappé par l’humilité de la Présence : « Voici, chaque jour Il s’humilie, lorsque chaque jour Il vient lui-même à nous sous une humble apparence ; chaque jour Il descend du sein du Père sur l’autel dans les mains du prêtre. » Chaque jour se répète cette admirable descente. Le Verbe se rend présent « dans les mains du prêtre ». L’ostension de l’hostie à laquelle il est fait ensuite allusion a pour fonction d’attester sa Présence. Devant un tel don, saint François s’étonne que le cœur humain puisse résister : « Alors, fils des hommes, jusques à quand ce cœur lourd ? (Ps 4,3). Pourquoi ne reconnaissez-vous pas la vérité et ne croyez-vous pas au Fils de Dieu ?
Le désir profond de saint François se transforme en une vision. L’eucharistie permet cette transformation : « De même qu’Il se montra aux saints Apôtres dans une vraie chair, de même maintenant aussi Il se montre à nous dans le Pain sacré. » Pour François, la perception de la présence du Christ par les Apôtres était la récompense de leur foi !
Par la foi, nous aussi nous participons au privilège de saisir la grâce que le Pain et le Vin « sont ses très saints Corps et Sang vivants et vrais de Notre-Seigneur » !
Et la foi ne peut séparer le mystère eucharistique du mystère sacerdotal ; les prêtres, doivent être respectés à cause de leur office et du ministère du très saint Corps et du très saint Sang du Christ qu’ils sacrifient sur l’autel et qu’ils reçoivent et qu’ils administrent à tous.
Dans le Cœur de Jésus